quarta-feira, dezembro 31, 2008

Principais notícias de 2008

Resumo das principais notícias do ano de 2008, no telejornal da RTP -Açores, onde se inclui o problema da água na Terceira (6ª notícia).

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Projectos aprovados pela Direcção Regional da Ciência e Tecnologia

A Direcção Regional da Ciência e Tecnologia aprovou, em 2008, os projectos seguintes do Departamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores:

M2.1.2/F/028/2008 - Valorização dos produtos lácteos dos Açores – Bioactividade, sob a responsabilidade do Professor Oldemiro Aguiar do Rego do Centro de Investigação e Tecnologias Agrárias dos Açores (CITA-A).

M2.1.2/I/027/2008- Identificação Molecular de Microrganismos com interesse biotecnológico de Produtos Açorianos sob a responsabilidade dp Professor José Estevam da Silveira Matos do Centro de Biotecnologia dos Açores (CBA).

M2.1.2/F/022/2008 -Variação do perfil dos ácidos gordos de embriões bovinos produzidos in vitro/in vivo e seu efeito na sua qualidade e na actividade metabólica após criopreservação, sob a responsabilidade do Professor Joaquim Moreira da Silva do Centro de Investigação e Tecnologias Agrárias dos Açores (CITA-A).

M2.1.2/F/021/2008 - Valorização dos produtos lácteos dos Açores – Bioactividade sob a responsabilidade do Professor Oldemiro Rego, do Centro de Investigação e Tecnologias Agrárias dos Açores (CITA-A).

M2.1.2/I/003/2008 - Consequências das alterações de uso de solo na fauna de artrópodes dos Açores - Objectivo 2010, sob a responsabilidade do Doutor Pedro Miguel Bondoso Cardoso do Centro de Investigação e Tecnologias Agrárias dos Açores (CITA-A).

M2.1.2/I/007/2008 - Perspectivas sobre o mar e a vida marinha: Cetáceos e turismo nos Açores, Portugal e Newfoundland, Canadá sob a responsabilidade da Doutora Alison Neilson do Centro de Investigação e Tecnologias Agrárias dos Açores (CITA-A).

M2.1.2/I/012/2008 - Isolamento de sequencias analogas a genes de resistência em Olea europea sob a responsabilidade da Doutora Iris Foroni do Centro de Biotecnologia dos Açores (CBA).

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Diversité des reliefs et des espèces marines

Les Açores figurent depuis peu dans les brochures de plongée, et pourtant la destination vaut le détour pour la découverte de ses sites inexplorés et diversifiés qui s'adressent autant aux plongeurs débutants qu'aux plus confirmés. Les archipels volcaniques ont la particularité d'offrir des reliefs sous-marins d'une grande variété, et les Açores n’échappent pas à la règle. Au fil des siècles, les pierres en fusion se sont solidifiées au contact de l'eau en créant des grottes et des canyons de toutes profondeurs et de toutes tailles. Dans ce décor ludique peuplé d'une diversité surprenante de poissons, les plongeurs s'en donnent à coeur joie, flânant entre les tunnels, les arches, les grottes et les débris d’effondrements de falaises.
Avec plusieurs centaines d’espèces de poissons et de mollusques, et la présence marquée de cétacés, les Açores sont un véritable aquarium vivant pour les amateurs d’observation sous-marine. On y rencontre toute la faune européenne tels que les sars, mérous, vieilles, mostelles, araignées, murènes, poulpes, saupes, girelles, rascasses (...) qui cohabitent avec des espèces tropicales, telles que les barracudas, sérioles, wahoos, tassergals, daurades coryphènes et bien d'autres. Si le mélange des espèces de poissons surprend immanquablement les plongeurs, leur taille impose d'emblée le respect.
Des sites de plongée préservés
Parmi les quinze sites de plongée répertoriés sur la moitié Sud de l’île, les canyons, situés en face de l’hôtel, me laissent le souvenir le plus impérissable. Depuis la surface, le lieu est tout simplement magique. Pour y accéder, Paul, le skipper, nous fait passer entre les deux îlots volcaniques des Cabras (littéralement îlots des chèvres), qui émergent des flots comme deux monts mordorés au milieu d'une savane bleue mouvante. Surnommés El Grande (le grand rocher émergeant à 147 mètres ) et El Pequeno ( pour le plus petit de 84 mètres de haut), les deux îlots situés à 1km de la côte, sont au centre d'une zone marine protégée. Chaque été, plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs y font escale pour leur nidification. Sous l'eau, le site est tout aussi unique et peuplé de nombreuses espèces de poissons. Rongée par des siècles d’intempéries, la base de la roche présente diverses failles et anfractuosités qui se prolongent majestueusement dans la mer. Le bateau s’immobilise à l’extrême Est du plus grand îlot et nous nous immergeons dans un large canyon parallèle orienté Sud/Nord.
La visibilité ne s’étend pas au-delà de 15 mètres, aussi je préfère me concentrer sur la recherche de rascasses, d'araignées, de murènes ou de poulpes cachés dans les anfractuosités de la roche. La récolte d’images s’avère effectivement productive. Le fond du canyon descend jusqu’à 22 mètres et remonte ensuite progressivement vers 10/12 mètres. Le long des parois ocres, les poissons perroquets et girelles paon font du nettoyage en broutant les algues sur leur passage. J'essaie de photographier les girelles femelles, plus petites et plus bariolées que les mâles. Toujours en mouvement, elles sont très difficiles à photographier. Je me rabats sur les balistes qui nous suivent à distance depuis le départ en jouant avec nos bulles. Peu avant la sortie, nous passons au travers d'une arche formée par la chute d’une pierre dans le canyon. L’endroit est très singulier et je regrette déjà de quitter ce paysage sans l'avoir immortalisé à sa juste valeur à cause d'une visibilité moyenne. Pourtant à la sortie, une surprise de taille nous attend. Au-dessus de nos têtes tournoient deux belles raies aigle, dont l’ombre se détache grâce à l’effet du contre-jour. Je les observe deux secondes avant de m'élancer pour les suivre à distance, mais mon binôme m’arrête juste à temps pour admirer l'envol d'une autre raie aigle juste à côté de nous ! Un peu plus loin, un quatrième sélacien bat des ailes... La magie des Cabras opère.
Après une heure de pause au milieu des oiseaux, nous nous immergeons sur le deuxième îlot, "El Pequeno", situé juste en face de notre hôtel. Ce site est réputé pour son immense grotte à 17 mètres de profondeur. Dès l'entrée, j'ai presque envie d'ôter mes palmes à défaut de chapeau pour marquer mon respect face à ce lieu quasi-mystique sculpté par les marées et les intempéries selon les bonnes grâces de Neptune. Je traîne volontairement derrière la palanquée pour prolonger ce délicieux moment de sérénité en apesanteur dans la pénombre, imaginant d'étranges rites de fantasques créatures subaquatiques... Depuis l'intérieur de la grotte, la vue sur les tombants de l'îlot qui plongent drastiquement vers les abysses est magnifique. Je sors de ma torpeur avant d'apercevoir les dernières bulles de la palanquée, qui doit être à la recherche de raies, réputées très fréquentes dans les parages. Dans le bleu, nous croiserons quelques sars de belle taille et au loin apercevrons des barracudas, mais les belles ne nous feront pas l'honneur d'une visite cette fois.
Des sites diversifiés
Quelles que soient les conditions météo, la diversité des sites permet de plonger tous les jours autour de Terceira. Un atout important car la mer peut être parfois très houleuse dans cet archipel flottant au milieu de l'océan Atlantique. Si certains sites au bord des côtes sont accessibles aux plongeurs niveau 1, la plupart des sites d'intérêt sont destinés aux plongeurs niveau 2 minimum avec plusieurs plongées à leur actif, les conditions de mise à l'eau et de récupération pouvant être parfois sportives.
Le sec de Serreta
Quand la houle de l'Ouest est calme, la découverte du sec de Serreta, du nom du village le plus à l'Ouest de l'île, s'impose. Il faut certes compter une heure de navigation pour s'y rendre, cependant si les conditions météo sont favorables, ça vaut vraiment la peine. Le bateau tient bien la mer et le trajet passe vite, d'autant qu'un groupe de tursiops nous accompagne pendant un bon quart d'heure... Nous arrivons sur les lieux où quelques barques de pêcheurs à la ligne sont déjà bien installées, confirmant la réputation du site pour le passage de "gros". Le paysage côtier est aussi désert que sauvage : un bonheur pour les amoureux du grand large que nous sommes. Dès l'arrêt des moteurs, un silence sain règne à bord. Chacun d'entre nous s'imprègne du bruit de l'océan troublé du cri perçant des mouettes, et admire la haute falaise escarpée au pied de laquelle se brisent les vagues. Paul et Manuel partagent avec fierté ce moment privilégié qui nous permet de goûter au parfum de leur île natale." La visibilité est excellente ! " s'écrit le moniteur Olivier qui s'est mis à l'eau après avoir trouvé le site de plongée grâce aux points GPS précieusement révélés par un pêcheur local. C'est effectivement ce que nous découvrons quelques minutes plus tard en plongeant dans le bleu pur et profond de l'océan. Dès les premières minutes de l'immersion, un banc de carangues vient à notre rencontre comme pour nous souhaiter la bienvenue. Elles seront nos guides et ne nous quitteront pas d'une palme pendant toute l'exploration ! Le sec, situé à 2 milles nautiques de la côte, est composé de trois gros rochers autour desquels nous évoluons tout en restant attentifs à l'apparition d'éventuels prédateurs, apparemment nombreux sur ce site où se mélangent les vents et les courants. Nous descendons jusqu'au fond sablonneux, vers 34 mètres, pour observer un mérou de belle taille à la robe brunâtre marquée de tâches blanches, qui se réfugie immédiatement dans une cavité.
Imperturbables, les poissons perroquets et les girelles paons continuent de brouter les algues sur la paroi rocheuse, sous l'oeil goguenard d'une murène dont seule la tête sort de son refuge, telle une commère à sa fenêtre. Attirées par ce remue-ménage, quelques balistes rejoignent notre palanquée digne d'un cortège présidentiel. Je me laisse glisser avec volupté dans cette ambiance joyeuse et harmonieuse, quand tout à coup, j'aperçois un bout de filet dériver avec un congre entortillé dans ses mailles. Je me rappelle mon entretien avec Joao Pedro Barreiros, Docteur en biologie et écologie marine. D'après lui, si les Açores sont réputées pour la pêche, l'archipel n'est pas encore concerné par le problème de surpêche, l'affluence des poissons sur les sites de plongée nous le confirmeront durant notre séjour... Mais selon lui, il faut rester prudent avec ces observations. Les îles volcaniques ne disposent pas de plate-forme continentale, d'où la fausse impression d'abondance car la biomasse est concentrée au bord des îles et dans la zone des 100 mètres. Retour sur le site de Serreta où nous nous trouvons au beau milieu d'un boulevard sous-marin traversé par un magnifique banc d'une cinquantaine de barracudas. Dernière vision avant de remonter et d'entamer notre palier en compagnie des fidèles carangues qui nous escorterons jusqu'à la surface.
Après un pique-nique au pied des falaises du cap de Serreta d'où pendent les pieds et les lignes des pêcheurs, nous faisons route vers le site des "cinco Ribeira" (les cinq rivières), une station balnéaire très prisée des habitants de Terceira, qui se trouve à mi-chemin de la marina. Avec son fond sablonneux de 18 mètres maximum et ses petites grottes, ce site très facile d'accès s'adresse surtout aux plongeurs débutants, mais interpelle les plus expérimentés pour ses découvertes surprenantes, comme cette nuée de petites crevettes transparentes aux yeux brillants cachées au fin fond d'une caverne protégée par des mostelles, ou ces drôles de carrelets couverts de tâches jaune et orange qui se camouflent dans le sable en changeant de couleur pour se fondre dans le paysage.
Les barbiers et les raies pastenagues trouvent également leur bonheur dans le sable blond. J'observe une raie pastenague filtrer le sable avec sa bouche à la recherche de petits coquillages et d'animaux benthiques et me rappelle qu'elle se ventile à l'aide d'un orifice situé derrière l'œil qui lui permet de s'oxygéner. On ne se lasse pas d'admirer les ondulations de ses nageoires pectorales qui donnent un côté très gracieux à ses déplacements. À priori déserts de vie, les fonds sablonneux regorgent d'animaux à qui sait y prêter un peu d'attention. Mais les grottes des cinq rivières méritent aussi que l'on s'y attarde pour leurs parois ornées de nombreuses rascasses et de nudibranches et pour les poulpes qui en apprécient les multiples cachettes.
À l'extrémité Est de Terceira, l'îlot de Mina émerge des flots à 30 minutes de bateau de la marina. Les plongeurs évoluent autour d’un grand plateau posé à 22 mètres de profondeur sur un fond sablonneux. Selon leur orientation au courant et à la pénombre, les arêtes des roches sont tapissées d’asparatus. Le long des tombants, il est fréquent de croiser des petits bancs de sars, de castagnoles, de chinchards et de girelles. En prenant le temps de chercher dans les failles, on peut dénicher des porcelaines et des nudibranches, dont nous aurons plusieurs fois l’occasion d’observer les pontes, sous la forme de fleurs aux délicats pétales blancs. Posés sur leur promontoire, les rascasses attendent leurs proies comptant sur leur tenue de camouflage pour les attaquer par surprise. Sur le fond tapissé d’algues, quelques saupes picorent ici et là. Je rejoins mon binôme qui me fait des signes pour me montrer l’entrée d’une anfractuosité surveillée par quelques anthias arborant une robe d’un violet vif. Dans la pénombre, je devine les barbilles d’une timide mostelle qui s’échappe rapidement par un passage secret. Omniprésentes et curieuses, les balistes nous suivent en se tenant à distance.
Découverts récemment et encore peu fréquentés, les fonds marins de Terceira offrent un potentiel remarquable de sites et de rencontres avec une faune très diversifiée. Par ailleurs, il faut savoir qu'un nombre inconnu de galions dorment dans les fonds limpides autour des Açores. Attaqués par des pirates et des corsaires ou coulés par des tempêtes, nombres de frégates et de caravelles ont fait naufrage autour de Terceira, dont la capitale Angra do Heroïsmo a connu son heure de gloire au XVIIIème siècle. Un véritable musée englouti attend donc d’être découvert et valorisé, un argument de taille pour attirer les plongeurs amateurs d'histoires et d'épaves.

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terça-feira, dezembro 30, 2008

Ainda a polémica da água

Trata-se da segunda notícia do Tejornal da RTP-Açores.

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Observation des cétacés

Les Açores font partie des zones les plus réputées au monde pour l’observation des cétacés. Situé au milieu de l'océan Atlantique, à l’intersection de plusieurs courants marins et de masses d’eau, l'archipel est le point de rencontre de diverses espèces de cétacés qui se sont sédentarisés dans ses eaux limpides et protégées, ou qui migrent entre l'Équateur et l'Arctique. Parmi les 24 espèces de baleines et de dauphins recensées aux Açores (sur un total mondial de 82 espèces), une quinzaine d'entre elles sont présentes tout au long de l’année. Le cachalot, le dauphin commun, le grand dauphin, le dauphin de Risso et le dauphin tacheté font partie des espèces les plus fréquemment rencontrées lors des sorties en mer. Afin d’éviter les risques de surdéveloppement du whale-watching, une réglementation régionale a été mise en place en 1999 par le gouvernement açorien en collaboration avec l’université des Açores et l'organisation "Espaço talassa",basée sur l'île de Pico et pionnière en matière d'observation des cétacés. Inspiré par son approche, l'hôtel Terra Do Mar propose des sorties whale- watching de juin à octobre.
Les Açores, royaume des cachalots ?
Quant on évoque les Açores, l'image des cachalots y est automatiquement associée. Prisés dès le 18ème siècle pour leur énorme tête qui fournissait des centaines de litres de spermacéti, une huile très pure utilisée pour de multiples usages, les cachalots ont été chassés dans l'archipel jusqu’en 1985. L’interdiction de la pêche commerciale est intervenue en 1988 suite à l'alerte lancée par les scientifiques sur les risques d’extinction de cet incroyable cétacé.D'après Joao Pedro Barreiros, docteur en biologie marine et écologie animale à l’université des Açores, entre 5000 et 15 000 cachalots (Physeter macrocephalus) transitent aux Açores chaque année. Sans parler d'une population açorienne, on peut évoquer une population migratoire avec des mâles présents tout au long de l'année pour chasser les calamars dont ils sont friands, et des femelles qui s'y rendent dès le mois de mars pour la reproduction et la mise bas, avant de redescendre vers le Cap Vert à la fin du mois d'octobre. Une fréquence qui assure des rencontres régulières dans l'archipel, d'où le développement du whale-watching sur plusieurs îles comme Pico et Terceira.Pouvant peser plus de 50 tonnes, le cachalot peut mesurer jusqu’à 20 m de long. Sa tête colossale représente le tiers de son corps et pèse à elle toute seule jusqu’à 16 tonnes. Les plongeurs ont de quoi envier les performances de ce cétacé qui détient le record d'apnée avec une moyenne estimée à 60 minutes. Il chasse surtout entre 300 m et 1000 m de profondeur où il traque les calamars et pieuvres géantes. Quand il plonge, le cachalot abaisse la température du spermaceti contenu dans sa tête en faisant pénétrer de l’eau par son conduit nasal. L’huile devient solide et favorise la descente. Pour remonter, il lui suffit de chasser l’eau par son évent, qui se situe sur le dessus de sa tête et qui se ferme pendant la plongée. Une technique parfaite qui a inspirée nombre de physiciens et fabricants de matériel de plongée... D'après les statistiques des organismes d'observation de cétacés, il n'est pas rare dans l'archipel de rencontrer des troupeaux d'une dizaine d'individus composés de femelles et de jeunes.Bien que la chasse soit interdite depuis une vingtaine d'année, le cachalot est inscrit sur la Liste rouge de l'IUCN comme espèce vulnérable.


24 espèces de cétacés
Malgré plusieurs sorties en mer pendant notre séjour et malgré le fait que septembre soit une période assez favorable pour l'observation, nous ne croiserons pas le chemin des cachalots. Le fait que les animaux ne soient pas forcément au rendez-vous fait partie du concept de l'observation en milieu sauvage et il faut naturellement l'accepter sans aucune amertume. D'autant que l'archipel nous offrira de multiples occasions de rencontrer d'autres espèces de cétacés, que ce soit sur le trajet vers les sites de plongée ou lors d'une sortie whale-watching proposée par l'hôtel Terra Do Mar. Le skipper "Nuno", originaire de Terceira, encadre l'activité et fait partager aux passagers sa bonne humeur et sa passion pour les mammifères marins. Bien que plus timide, Ana Carvalho, la biologiste marine qui l'accompagne, n'en est pas moins intéressante et renseigne très bien les passagers sur les moeurs des animaux rencontrés. Son français un peu hésitant s'améliore de jour en jour et nul doute qu'Ana saura s'exprimer parfaitement sur la question dans peu de temps. Ana et Nuno proposent des sorties de 3h30 environ et des excursions à la journée avec repas inclus. Afin de conjuguer l'observation des baleines et la découverte d'une autre île, nous décidons de participer à l'excursion de Sao Jorge, située à 24 milles nautiques, soit 44 km de Terceira. Nous embarquons à bord du bateau semi-rigide d'une capacité de 12 personnes maximum basé à la marina d'Angra do Heroismo.
À peine avons-nous dépassé le monte Brasil, que nous voilà escortés par un banc de dauphins communs. Ana nous informe que ce dauphin se déplace en groupes de plusieurs dizaines d’individus à une vitesse de 4 à 5 nœuds (vitesse de pointe pouvant s’élever à 30 nœuds). Ce cétacé mesure entre 2 m et 2,60 m et pèse entre 75 kg et 130 kg. Il respire toutes les 30 secondes et peut rester jusqu’à 8 minutes sous l’eau. C'est Nuno le premier qui remarque l'arrivée de dauphins tachetés dans le banc. Plus petits et plus trapus, ils sont reconnaissables -comme leur nom l'indique- à leur robe tachetée et à leur tempérament joueur. Ils nous suivrons d'ailleurs à l’étrave pendant un bon quart d'heure. L’adulte peut atteindre 2,30 m et peser 140 kg. Ce dauphin vit en groupes de 10 à 50 individus et fréquente les eaux açoriennes à partir du mois de juin.
Malgré les demandes des passagers de s'arrêter pour une mise à l'eau, Nuno décide de poursuivre notre chemin, car il reste encore une bonne distance à parcourir et ces espèces ne sont pas les plus adaptées pour nager auprès d'elles. Quarante minutes plus tard, nous rencontrons un banc de tursiops au beau milieu de l'archipel entre les îles de Terceira et de Sao Jorge ! Cette fois, Nuno réduit la vitesse et nous autorise à nous mettre à l'eau à la seule condition de respecter la charte éthique d'approche des animaux (selon l'arrêté régional de 1999) qu'il nous rappelle avec insistance. Bien que chaque cas soit différent, certaines règles de base doivent être respectées de manière générale.
Nous pénétrons délicatement dans l'eau, équipés de nos palmes, masques, tubas et caissons. La vision des dauphins évoluant dans le bleu limpide et les cliquetis et sons qu'ils émettent continuellement, nous plongent directement dans un monde féerique. Si l'expérience est courte, elle n'en est pas moins intense, les tursiops adoptant un comportement très sociable tant au sein de leur groupe qu'avec les visiteurs palmés que nous sommes... À notre retour à bord, Ana nous renseigne sur la taille maximale de cette espèce, qui peut atteindre 3,70 m pour un poids de 650 kg. Tous les deux à trois ans, les femelles donnent naissance à un petit. Le tursiops, encore appelé grand dauphin, prend sa respiration 2 à 3 fois par minute, mais peut rester en apnée plus de 10 minutes en période de chasse. Un groupe de 50 à 80 individus est observé toute l’année aux Açores. À notre arrivée à Sao Jorge une heure plus tard, nous assistons à nouveau à un spectacle d'accueil orchestré par des tursiops et des dauphins communs qui exécutent plusieurs sauts, avec en arrière-plan, les montagnes abruptes et les longues cascades se jettent dans la mer... Un spectacle inoubliable. Sur le chemin du retour, comblés par ces belles rencontres avec les dauphins, nous scrutons l'horizon dans l'espoir d'apercevoir le souffle d'un cachalot. Si cette opportunité ne nous ait pas offerte, nous avons néanmoins la chance de croiser, au large des îles, une baleine de Cuvier également connue sous le nom de baleine à bec (Ziphius cavirostris). Cette espèce présente un corps fusiforme, avec une petite tête, et mesure environ 6 m pour un poids variant entre 2 600 kg et 5 000 kg. Nous l'avons remarquée grâce à la belle gerbe d'eau projetée par son évent, nous indiquant qu'elle n'allait pas tarder à sonder. Ana nous apprendra plus tard que cette petite baleine a la particularité de ne posséder que deux dents à l'extrémité de la mâchoire inférieure. Dès notre arrivée à Terceira, un banc de dauphins tachetés et de dauphins communs nous escortera presque jusqu'à la marina ! Cette journée nous a réellement permis de mesurer les possibilités de rencontres avec les mammifères marins et nous sommes désormais convaincus que les Açores constituent une formidable zone d'observation, tant au niveau de la fréquence des rencontres que de la diversité des espèces et de l'importance des bancs.

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segunda-feira, dezembro 29, 2008

Certificação separa Açores do mercado biológico

“Os Açores são uma Região essencialmente rural, em que existem todas as condições para produzir de forma biológica, mas os agricultores ainda vêem isso como algo quase impossível. Quando se fala de certificar é ainda pior, olham sempre o processo como muito complexo e caro. Acabem por decidir que não vale a pena”. Quem o diz é Marcela Sobral, da BioAzorica, organização que promove um curso de “Controlo de qualidade em modo de produção biológico” e aluno do Mestrado em Educação Ambiental do Departamento de Ciências Agrárias e Departamento de Ciências da Educação do Campus de Angra do Heroísmo da Universidade dos Açores. O curso, que decorre a 22 e 23 de Janeiro, nos Serviços de Desenvolvimento Agrário, na Vinha Brava, é ministrado pela SGS, uma empresa líder mundial na área da certificação e inspecção.“O objectivo é quebrar os mitos que existem em torno da produção e certificação de produtos biológicos. É uma formação dirigida aos agricultores, mas também a técnicos, estudantes e professores, que servirão como disseminadores do conhecimento, uma vez que não podemos chegar a todos os produtores”, explica. Na opinião de Marcela Sobral a produção biológica nos Açores ainda está numa fase muito inicial. “No passado Verão estivemos nas cinco ilhas do grupo Central e fizemos um inquérito a agricultores. Percebemos que existem alguns a produzir de forma biológica, principalmente no Pico, São Jorge e Faial, bem como na Terceira, mas a maioria não está certificada. Isto é algo que deve mudar, sobretudo numa altura em que, no próprio mercado regional, são cada vez mais as pessoas que procuram produtos de maior qualidade, para si e para os seus filhos”. O enquadramento legal (nacional e comunitário) do modo de produção biológico e a metodologia de controlo de certificação são os dois temas centrais do curso com duração de 16 horas, cuja inscrição custa 45 Euros, 15 para estudantes. Entretanto, os Açores vão passar a ter entidades certificadas para aconselhamento agrícola e florestal. Associações, cooperativas agrícolas, empresas e associações florestais podem candidatar-se à obtenção de certificação para prestação dos serviços previstos pelos sistemas de aconselhamento agrícola e florestal que o Governo Regional criou para “promover o desenvolvimento sustentado do meio rural”. As regras para as entidades interessadas estão numa portaria da Secretaria Regional da Agricultura e Florestas.

(In Diário Insular)

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A Vida das Estrelas

Integrada nas comemorações do Ano Internacional da Astronomia (2009), o Professor Miguel Ferreira do Departamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores, disponibiliza às escolas da Região Açores a palestra "A Vida das Estrelas".
Tal como um ser vivo, as estrelas também nascem, tem a sua infância, uma vida adulta e morrem. Nesta palestra iremos explorar alguns dos diversos processos importantes para as diferentes fases da vida de uma estrela.
-Disponibilidade: Terceira e outras ilhas.
(In AIA-Açores)

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Moléculas interestelares e a origem da vida

Integrada nas comemorações do Ano Internacional da Astronomia (2009), a Professora Célia Silva do Departamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores, disponibiliza às escolas da Região Açores a palestra "Moléculas interestelares e a origem da vida".
No sentido de responder à questão da origem da vida na Terra, alguns astrónomos pesquisam o meio interestelar à procura de novas moléculas, em particular, moléculas complexas contendo carbono. Recentemente, com o lançamento de satélites, deu-se um grande avanço nesta área, tendo-se observado a existência de moléculas orgânicas como álcoois e benzeno, essenciais para a
síntese de moléculas orgânicas mais complexas. Alguns cientistas acreditam que as colisões de cometas e meteoritos com a Terra primitiva forneceram muitas das moléculas orgânicas que iniciaram os processos bioquímicos de formação das grandes cadeias moleculares que compõem os seres vivos.
-Disponibilidade: Terceira e outras ilhas dos Açores.

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domingo, dezembro 28, 2008

O Relatório Hidrogeológico

Félix Rodrigues
Na passada terça-feira, o Doutor João Lopo Mendonça, Hidrogeólogo, escreve um artigo de opinião neste jornal, intitulado “Ainda a questão da água no Concelho de Angra do Heroísmo”. Nele tece um conjunto de críticas, directas e indirectas, à minha pessoa e aos meus colegas Francisco Cota Rodrigues e Eduardo Brito de Azevedo. Não me compete defender os colegas do Departamento de Ciências Agrárias anteriormente mencionados, pois eles sabem-no fazer muito bem, nem tão pouco a Doutora Emília Novo, do Laboratório Nacional de Engenharia Civil, também visada e escarnecida nesse artigo, apesar de nunca se ter pronunciado sobre o relatório produzido pelo Doutor Lopo Mendonça.Pensei numa primeira fase em não responder à provocação, todavia, não me pareceu adequado virar as costas a comentários e opiniões que beliscam a minha integridade, apesar da época natalícia, de fraternidade e de perdão.O Doutor Lopo Mendonça afirma, referindo-se à sua última passagem pela ilha Terceira que: “Desta vez, porém, parece que a minha vinda foi completamente desnecessária e aparentemente não muito apreciada por alguns. Ou será que os comentários vêm camuflados como técnicos e têm razões políticas? Se assim for, este esclarecimento é desnecessário, o tempo gasto a escrevê-lo considero-o como perdido e os comentários não dignificam os eminentes técnicos e cientistas que os emitiram.”.Pelo que me diz respeito, a sua vinda não foi depreciada, nem tão pouco o seu trabalho. Não me competia recebê-lo de forma entusiástica, nem tão pouco, pelo facto de o não ter recebido, ter que omitir qualquer opinião sobre um documento tornado público numa conferência de imprensa, na qual esteve presente. Há dois aspectos que gostaria de tornar claros:1- Sou docente universitário e investigador;2- Sou membro da Assembleia Municipal de Angra do Heroísmo.Nesse contexto, não consigo distinguir, como o fazia a Ivone Silva na Olívia Empregada e Olívia Patroa, os dois aspectos. Sempre tive o cuidado de, consoante o contexto, me posicionar numa posição mais política ou numa posição mais técnica. Não vem mal nenhum ao mundo por se assumir ter uma postura política, onde se assume também que há um conjunto de deveres ao qual um indivíduo, seja investigador ou não, está sujeito em relação à sociedade em que vive. A minha cidadania é um direito e um dever.Quanto aos comentários proferidos que não dignificam os eminentes técnicos e cientistas, acho estranho que seja o primeiro citado nesse artigo quando produzo a seguinte opinião, também ela tornada pública: “…. as causas avançadas pelo professor Lopo Mendonça já foram referidas quer por mim, quer pelo professor Brito de Azevedo ou pelo professor Cota Rodrigues”. O senhor Doutor Lopo Mendonça entra muito tardiamente nessa discussão. Ela começa muito antes da sua vinda à Terceira. É exactamente na sequência dessas discussões públicas que ele acaba por entrar em palco. Não quererá ele, certamente, que paremos de discutir as questões da água no nosso Concelho só porque não está presente ou vive em Lisboa. Antes da sua vinda, já se tinham discutido as questões climáticas, as questões da precipitação oculta e arroteamento, a possível ruptura do imperme dos aquíferos e as questões da gestão integrada da água na ilha Terceira, entre outras. Assim sendo, não percebo a razão pela qual teria que afirmar que o relatório que produzido e tornado público, era inovador. No relatório, aparecem as mesmíssimas hipóteses explicativas que tinham anteriormente sido apresentadas em público. Nada tenho contra a pessoa ou técnico, que diz não me conhecer pessoalmente, apesar de eu o conhecer pessoalmente de discussões semelhantes, há anos atrás, aqui mesmo na ilha Terceira, e em encontros científicos da área noutros locais. Faz algum tempo, é verdade, e todos nós lembramo-nos melhor de umas pessoas do que de outras.O Doutor Lopo Mendonça afirma, ainda, referindo-se à minha pessoa, que “a verdade é que, apesar de tão douto conhecimento, Angra do Heroísmo continuou com cortes de água durante muitos meses”. Essa observação ou essa acusação é, no mínimo, estranha. Teria que ser eu, no exercício da minha cidadania, a resolver o problema de falta de água no Concelho de Angra do Heroísmo? E o Doutor resolveu-o com o seu estudo pago pelo erário público?O Doutor Lopo Mendonça afirma ainda outras coisas estranhas, que só se compreendem pelo facto de ter sido mal informado: “Por outro lado, é altamente reconfortante ver o meu trabalho escrutinado por tanta gente e num encontro científico que, de acordo com os relatos, teve entre outros objectivos contrariar as minhas opiniões ou aprofundá-las por professores da Universidade dos Açores”.O Doutor Lopo Mendonça está-se a referir a um evento realizado durante a Semana da Ciência e Tecnologia”, organizada pelo Departamento de Ciências Agrárias, cujo temática era “Teorizar as crises”. Nessa semana abordaram-se questões sobre alterações climáticas globais, crise da biodiversidade, e entre outros aspectos, também os recursos hídricos na Terceira.No evento que menciona, onde estive presente, não ouvi uma única vez ser proferido o seu nome. Também não foram feitas menções, nem uma única vez, ao relatório que o Doutor Lopo Mendonça produziu para a Câmara Municipal de Angra do Heroísmo.Quando no artigo de opinião a que me refiro, o Doutor Lopo Mendonça afirma “Tivessem-me dito, pelo menos o professor Cota Rodrigues sabia da minha presença e até trocámos impressões sobre o tema, e teria abandonado imediatamente o espaço que, pelos vistos, já pertencia a outros”, até parece que alguém tem algo contra ele ou que havia negócios escuros com a encomenda desse estudo. Se os há ou houve, desconheço. Se alguém sabe de algo que se pronuncie.Todos os comentários que ouvi, sobre a escolha da Câmara Municipal, de ser o Professor Lopo Mendonça a realizar o estudo, foram abonatórios, o que não quer dizer que esse estudo tivesse trazido algo de novo em termos de hipóteses interpretativas, pois todas elas já tinham sido levantadas. Nada acrescentei sobre a qualidade científica do trabalho, para merecer tal ataque desconcertado.Também da minha parte, este assunto fica encerrado.

(In Diário Insular)

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Pontos de encontro entre a economia e a astronomia

Integrada nas comemorações do Ano Internacional da Astronomia (2009), o Professor Tomaz Dentinho do Departamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores, disponibiliza às escolas da Região Açores a palestra "Pontos de Encontro entre a Economia e a Astronomia".

As ciências podem ter três pontos de encontro: a realidade que estudam, os métodos que utilizam e os cientistas que investigam. O desafio de encontrar estes pontos de encontro entre a Economia e a Astronomia passa por imaginar a economia do espaço, por analisar a adequação dos modelos da astronomia à economia e vice versa e por olhar para a história das duas ciências nomeadamente para os cientistas que o foram nos dois domínios.
-Disponibilidade: Terceira e outras ilhas

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Mensagem de Ano Novo do Representante da República para os Açores

O eventual desaparecimento do regime de quotas leiteiras, em 2015, do espaço comunitário não é, no entender do Representante da República Para os Açores, uma boa notícia para a região.
Na sua mensagem de Ano Novo, José António Mesquita aconselha a lavoura açoriana a encontrar soluções alternativas. “Não são boas as notícias que nos chegam da Europa respeitantes ao leite e seus derivados que constituem, consabidamente, o motor nuclear do desenvolvimento, se não mesmo da sobrevivência, da economia açoriana”, avisa o representante da República.
Segundo José António Mesquita, a revisão da Política Agrícola Comum (PAC) aponta para a extinção das quotas leiteiras, “deixando desprotegidas as frágeis estruturas produtivas e transformadoras a reflectir-se dramaticamente na lavoura açoriana”.
Para o Juiz Conselheiro não estão todas as esperanças perdidas. “Mas será bom não confiar nessa eventualidade” e começar a reequacionar “soluções possíveis e caminhos alternativos”.
Representante da República para a Região Autónoma dos Açores pede mesmo para os Governos, da Região e da República, encarem o problema, adoptando mecanismos, procedimentos, soluções próprias e “também pressionando as instâncias europeias no sentido de serem obtidas compensações ou medidas de discriminação positiva que protejam a fase de adaptação e reestruturação desse sector da economia”
José António Mesquita deseja ainda que os operadores do sector consigam colocar em prática as capacidades de adaptação, empreendedorismo e imaginação.
“Será talvez aconselhável pensar na reconversão da economia açoriana, quer redimensionando as explorações, quer diversificando as produções, experimentando novas culturas, enveredando pela agricultura biológica e pelo auto-abastecimento de produtos agrícolas, e sobretudo, pela exploração racional, científica e intensiva deste vasto mar que nos rodeia”, aconselha.
José António Mesquita, na mensagem de Ano Novo, foge às questões políticas como Estatuto, mas lembra o facto dos açorianos terem sido pouco participativos no último acto eleitoral. “Não votar é castrar a democracia e, sobretudo, é uma atitude de desinteresse e desresponsabilização que empobrece a vida colectiva” e compromete o futuro.
No documento, o representante da República elogia o trabalho do Universidade dos Açores e incentiva a região a continuar a sua aposta no turismo sustentado e de qualidade para “que cada um que nos visite leve a marca Açores no coração e a semeie
com carinho e com devoção”.
(In A União)

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sábado, dezembro 27, 2008

Ainda a questão da água no Concelho de Angra do Heroísmo

João Lopo Mendonça - Hidrogeólogo
Fui convidado pelos Serviços Municipalizados de Angra do Heroísmo para elaborar um relatório onde “tentasse esclarecer eventuais impactes sobre os recursos hídricos subterrâneos da zona do Cabrito provocados por algumas alterações físicas no território para além da diminuição da pluviometria desde o final da Primavera”.Não estranhei o facto, uma vez que já vim mais de duas dezenas de vezes aos Açores resolver questões de recursos hídricos subterrâneos. Fiz o meu trabalho o mais rápido, o melhor que sabia e com a maior das isenções científicas e técnicas, tendo por limites apenas os meus conhecimentos e a minha consciência.Desta vez, porém, parece que a minha vinda foi completamente desnecessária e aparentemente não muito apreciada por alguns. Ou será que os comentários vêm camuflados como técnicos e têm razões políticas? Se assim for, este esclarecimento é desnecessário, o tempo gasto a escrevê-lo considero-o como perdido e os comentários não dignificam os eminentes técnicos e cientistas que os emitiram.O professor Félix Rodrigues (que não tenho o prazer de conhecer) afirmou: as “causas avançadas pelo professor (Lopo Mendonça) já foram referidas quer por mim, quer pelo professor Brito de Azevedo ou pelo professor Cota Rodrigues”. A verdade é que, apesar de tão douto conhecimento, Angra do Heroísmo continuou com cortes de água durante muitos meses. Tivessem-me dito, pelo menos o professor Cota Rodrigues sabia da minha presença e até trocámos impressões sobre o tema, e teria abandonado imediatamente o espaço que, pelos vistos, já pertencia a outros. Por outro lado, é altamente reconfortante ver o meu trabalho escrutinado por tanta gente e num encontro científico que, de acordo com os relatos, teve entre outros objectivos contrariar as minhas opiniões ou aprofundá-las por professores da Universidade dos Açores. Os dados climáticos utilizados no meu estudo foram fornecidos pelo Prof. Brito de Azevedo a quem agradeci no texto do estudo e publicamente quando da apresentação: foram valores das normais (valores médios correspondente a um número de anos suficiente (30 anos) para se poder admitir que ele representa o valor predominante da pluviometria no local considerado) nos postos udométricos do Cabrito e Pico da Bagacina e valores mensais da presente década. As normais para aqueles postos até Agosto são de 2171,9mm e 2006,8 mm, respectivamente.Vem agora o professor Brito de Azevedo adiantar que em Angra do Heroísmo “o ano climático de 2007/2008 (Janeiro de 2007 a Agosto de 2008) insere-se nos anos normais em termos de precipitação, com 1024 mililitros por metro quadrado, ou seja, 91 por cento da precipitação normal em termos médios”. Isto é, embora não seja comparável a precipitação em Angra com a do Cabrito e do Pico da Bagacina afinal a precipitação em Angra foi só 91% (não foram 100% ou mais!) da precipitação normal em termos médio (professor Brito de Azevedo e caro amigo, os números não enganam, são 91%!). Do mesmo modo, em minha opinião, só ficaria bem ao professor Brito de Azevedo dizer que meter no mesmo saco (passe a expressão) Angra do Heroísmo, onde a normal é de 1126mm, com os cerca de 2000mm em Cabrito e Pico da Bagacina é no mínimo criticável.Repare Professor Brito de Azevedo que o objectivo do estudo não foi comparar séries anuais e variações climáticas, que isso é assunto muito sério e como técnico não me interessa. Quanto ao Cabrito e ao Pico da Bagacina, os dados fornecidos pelo professor Brito de Azevedo foram os seguintes para o ano hidrológico de 2007/2008 (até Agosto de 2008): 1924,4 mm e 1761,8mm. Fazendo as duas contas de subtrair (2171,9mm - 1924,4mm = 247,5 e 2006,8 - 1761,8 mm = 245 mm) conclui-se que os valores de 2007/2008 são 245 mm e 247,5 mm inferiores ao valor da precipitação normal em termos médios (isto está no relatório!). Para quem não tem conhecimentos específicos sobre esta matéria, mas sabe distinguir o maior do menor já pode tirar conclusões sobre quem foi rigoroso. Como acréscimo, direi que para uma área de 4 km2, como é aproximadamente a área da Caldeira de Guilherme Moniz, são cerca de um milhão de metros cúbicos de água a menos do que a precipitação normal em termos médios. Um milhão de metros cúbicos de água potável é pouco e desprezível? Para mim não é, mas o leitor ajuizará! Eu sei que haverá sempre quem diga que o copo está meio cheio ou que está meio vazio!Estranha-se também a frase atribuída ao Professor Eduardo Brito Azevedo que sublinhou: “apesar de, na primeira metade de 2008, a temperatura ter estado ligeiramente acima da média, a evapotranspiração real caiu logo a seguir ao início do défice hídrico”. Só pode ser um lapso! A evapotranspiração real depende da temperatura até ao esgotamento da capacidade de água disponível para as plantas no solo. Portanto, a evapotranspiração real aumentou e diminuiu a água que se infiltrou e/ou foi para o mar pelo escoamento superficial.Para justificar este facto ainda houve quem fosse buscar uma pseudo-explicação ainda mais rebuscada (citação atribuída à doutora Emília Novo): “a evapotranspiração real, de facto não foi incrementada até porque as plantas optimizam a “gestão das águas” abrindo e fechando os estomas para regular a perda de água”. Caro leitor, a partir desta nova teoria (não falo da real função dos estomas) porque que é que rega as suas culturas no Verão, gasta tempo, dinheiro e paciência? As plantas têm um sistema regulador que não precisa de água da rega nem da chuva! Já alguma vez viu uma planta seca no Verão? Finalmente, gostaria de referir um dos comentários que o professor Brito Azevedo enfatizou após a minha apresentação do relatório. De acordo com os estudos que vem desenvolvendo estaria a chegar à conclusão que, com um período de retorno de cerca de 5 a 6 anos, estão a ocorrer anos com precipitações abaixo da normal. Na altura, chamou a atenção para os responsáveis e para a assembleia participante e advertiu que se não fossem tomadas medidas os acontecimentos desagradáveis de 2008 se repetiriam. Afinal, caro amigo Eduardo, ainda existe este risco ou desapareceu em duas semanas? Pela minha parte, este assunto está encerrado e, de novo, obrigado pelos dados.

(In Diário Insular)

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Regional Government invests 9,5 millions in new installations of the University of the Azores in Angra do Heroísmo and in Horta

Carlos César presided, this morning, at the ceremony of signature and homologation of contracts for the financing, through the PROCOVERGÊNCIA operational program of the Azores, the construction of new installations of the University of the Azores. The Oceanography and Fishing Department, in Horta, and the Angra do Heroísmo campus will be the beneficial areas - the first one with new and appropriate installations and the second with the construction of an inter-departmental building -, representing the works an investment of 11,1 million euros, of which 9,5 millions will be supported at lost capital. For the president of the Government, the homologation of the contracts is inserted in the need of accompanying the emergence of new technologies and represents a very positive sign and advancement for the improvement of the conditions that are available for the University to better carry out its purposes and its objectives. “Like days ago I had the opportunity for saying, in the presentation of the program of the X Government, other sectors surfaced where we look for new centralities or where, simply, we want to be included, as are those of the new technologies of communication, of the exploration of the space, of the investigation and use of sea resources, of the climatic observation, of the environmental diagnosis or of the protection of the biodiversity. In all these cases we find challenges that implicate careful attentions and interventions in the external plan to matter, in order that we signal ourselves and in order that we obtain positive returns, not only at the level of the European Union, where we are getting specialized support, as in other extents and places”, affirmed Carlos César. It is in this way, he continued, that the Government is going to intensify the investment in the society of information and knowledge, through the reinforcement in unities of investigation and development that must promote the search with application in the Region, in the technological incorporation in the business powers, in the management of the natural resources, in the increase of the energetic autonomy, in the agriculture and in the economy connected with the sea. “While celebrating these contracts, the Government reaffirms its constant intention of cooperating, till the limit of its competences and capacities, with the University, reckoning, also, with a active and creative posture so we can find new ways, new opportunities and other advantages of this fruitful understanding”, it added Carlos César. Remembering that a few weeks ago there was presented the Azores Technological Park project - where it is hoped that the youngsters who are ending their academic training can find conditions to opt for the Azores to work and, with that, to contribute to a developed, modern and attractive region - the president of the Government concluded saying that, “with this public ceremony, the Regional Government shows its sense of collaboration with the Government of the Republic, which protects the superior teaching, and also decided commitment in the valorisation of the University.”

(In GaCS/CT )

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33º Aniversário da Universidade dos Açores

A Universidade dos Açores comemora o seu 33º aniversário, no próximo dia 09 de Janeiro. Este dia vai ser celebrado, em Ponta Delgada, com uma sessão solene, pelas 15h30, no anfiteatro C, presidida pelo reitor Avelino Meneses. A Oração de Sapiência está a cargo da professora Rosa Maria Baptista Goulart, sobre o tema “Estudos Literários: sinais de um tempo”. Pelas 21h00, na aula magna, terá lugar um espectáculo comemorativo, que conta com a actuação do Conservatório Regional de Ponta Delgada, com o coro “Vozes ao Entardecer” e das tunas académicas.Os eventos estão abertos a todos os interessados.

(In Diário Insular)

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sexta-feira, dezembro 26, 2008

Tuna Sons do Mar - Boémia

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Encontro de Tunas

A Tuna Académica Sons do Mar irá realizar no dia 31 de Janeiro de 2009 um encontro de tunas para comemorar o XVIII aniversário da tuna mais antiga da nossa academia. Para tal, venho por este meio convidar todos os ex-tunos a participar na nossa actuação deste encontro, tornando-a no primeiro evento deste género. Pretendemos juntar todas as gerações que ao longo dos anos foram o rosto, a voz e a simpatia desta tuna que, ao fim de quase duas décadas, encantou diversas gerações de estudantes, fazendo com que nos dias de hoje sejamos sempre acarinhados onde quer que nos encontremos.Será uma oportunidade única para os actuais elementos contactarem com antigos tunos, para que os antigos tunos possam reencontrar-se e para que revivam o espirito académico tão característico de qualquer tuna. Além do mais, é um desafio para vós, voltar a pisar um palco com um traje que certamente marcou pela positiva um período da vossa vida.Consoante a vossa disponibilidade, acertaremos os dias dos ensaios com o Majister, sendo que estes deverão decorrer durante o mês de Janeiro de 2009.Para quem não esteja na Ilha Terceira, mas que tenha a oportunidade de se juntar a nós na Sexta-Feira à noite no Teatro Angrense onde faremos o ensaio geral, estará disponível online o reportório que iremos utilizar na actuação, assim como as musicas em formato Mp3.Será certamente uma forma diferente de começar o próximo ano!Desde já agradeço por me terem aceite no vosso blog e pelos comentários de apreço deixados ao post colocado pelo Senhor Presidente. :)Agradecia que me contactasem para o meu email a confirmar a vossa presença a actuação do nosso encontro e caso conheçam alguem que não tenha acesso ao blog mas que tenha pertencido à Tuna Sons do Mar, agradecia que me dessem o contactoAguardamos por uma resposta da vossa parte.Despedimo-nos desejando umas Boas Festas e Boas Entradas em 2009 para si e toda a sua família e com um video de uma das músicas mais antigas da tuna e que ainda fazem parte do nosso reportório , a "Boémia", tocada na nossa Actuação nas Festas das Velas deste anoCom as mais cordiais saudações académicas.

(In Blog dos Antigos Alunos de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores)

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O Estatuto - boomerang?

José Gabriel Ávila
Será que a aprovação do Estatuto Político-Administrativo dos Açores terá um efeito boomerang?
Oxalá tal não aconteça, embora haja, porventura onde menos se espere, “secretas” aspirações nesse sentido!
Realmente, a revisão do Estatuto é um tema inesgotável e que, por motivos de vária ordem, justifica algumas reflexões.
Este tema levanta sempre grande suspicácia entre as elites “terreiro-pacences”, tal é a forma ciosa como elas encaram o que resta de além-mar, ainda à mão de semear.
Este tema propicia sempre grande espaço para a síndrome da “centralite” profunda contaminar e comprometer a análise e o debate.
Este tema provoca o ressurgimento dos fantasmas, quais velhos do Restelo, que, sem mais, ficam a pairar sobre tudo aquilo que é apresentado.
Este tema acaba sempre por marcar a agenda política nacional, com obscuros prejuízos para as cores da Região, tal é a circulação de notícias retocadas a “lápis azul” que, por aí, se soltam.
Este tema suscita sempre grande esforço de unidade na elaboração das propostas emanadas do Órgão de Governo Próprio competente, ou seja, da Assembleia Legislativa Regional.
Este tema trama sempre os desígnios de aprofundamento da autonomia, por não aquilatar, à medida, das dificuldades em presença, mormente das resistências activas e reactivas que cada alínea desperta.
Este tema está sempre desajustado, porque o ente donde brotou o Estatuto, isto, é a Constituição, também encerra as receitas que, avolumando-se as polémicas, podem ditar, a breve trecho, a extinção do reconhecimento formal pelas históricas aspirações autonómicas do povo açoriano.
Este tema deve, portanto, mobilizar a sociedade civil, a Universidade dos Açores e as forças políticas, no sentido de manter acesa a chama da autonomia, evitando as tricas por dá cá aquela palha e as políticas de campanário, através de posições de apropriamento indevido ou do recurso a linguagem que deslustre, por parte de quem, transitoriamente, detém a maioria no Parlamento Regional.
Este tema, em suma, apela a que, usando de clarividência e de inteligência, se dê corpo ao lema dos Açores: “Antes morrer livres, que em paz sujeitos”!

(In A União)

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quinta-feira, dezembro 25, 2008

SGC Energia investe 10 milhões no hidrogénio

A SGC Energia está, neste momento, a desenvolver um projecto de investigação e desenvolvimento na área do hidrogénio, num investimento de 10 milhões de euros, apenas para a sua primeira fase. De acordo com Mário Alves, do Departamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores no Campus de Angra do Heroísmo, responsável pelo projecto, este é «um dos maiores projectos de investigação sobre o hidrogénio na Europa».
O hidrogénio será produzido através de fontes renováveis como o vento, e poderá ser aplicado em várias situações, tais como processos industriais ou produção eléctrica através de ciclos combinados. «É igualmente considerado um dos vectores principais para o futuro da mobilidade», diz o responsável.
Neste momento o projecto está em fase de investigação, pelo que o objectivo da empresa, a curto prazo, é provar a competitividade das suas soluções. Para o efeito, a SGC Energia tem já uma empresa criada, desde Março de 2007, localizada na Região Autónoma dos Açores. Com a designação CID - Centro de Inovação e Desenvolvimento, este é um centro especializado na investigação e desenvolvimento de hidrogénio.
Mário Alves, também investigador do Laboratório de Ambiente Marinho e Tecnologia (LAMTec) da Universidade dos Açores, sedeado na Praia da Vitória, iniciou a investigação em hidrogénio nos Açores em 2001. Agora assume o cargo de director de inovação e desenvolvimento da empresa, tendo passado o projecto do laboratório para a alçada da empresa. O investigador estima que os Açores tenham um potencial de produção de hidrogénio de 100 toneladas por dia, principalmente através da energia eólica, o que poderia contribuir para a auto-suficiência do arquipélago entre 10 a 15 anos.

(In Portal Ambiente)

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Pólos da Terceira e Faial com 10 milhões de euros do Governo Regional

O edifício interdepartamental do campus do Pico da Urze, na Terceira, e as novas instalações do Departamento de Oceanografia e Pescas (DOP) da Universidade dos Açores, no Faial, deverão estar concluídos em 2010.O contrato para o financiamento das duas obras consideradas “prioritárias”, que vão custar ao Governo Regional cerca de 10 milhões de euros, foi assinado ontem, em Ponta Delgada. O executivo açoriano vai disponibilizar, a fundo perdido, 5,8 milhões de euros para as obras de construção do novo edifício interdepartamental do pólo universitário da Terceira, para além dos 3,6 milhões de euros destinados à remodelação do antigo edifício do Hospital Walter Bensaúde, onde ficará instalado o DOP.A construção destes dois novos edifícios terá um custo total orçado em 11,1 milhões de euros.Apesar de considerar que as instalações não são a essência das instituições, o reitor da Universidade dos Açores disse não ter dúvidas de que os novos edifícios irão trazer “mais entusiasmo e condições de trabalho”, repercutindo-se em benefício do ensino e da investigação feita no arquipélago.“Todos concordamos que a existência de instalações modernas e funcionais virá a potenciar aquilo que na Universidade dos Açores já se faz”, afirmou Avelino Meneses, lembrando que “há cerca de 33 anos que o pólo da Terceira funciona num antigo balneário público e o pólo do Faial num antigo hospital militar”.Segundo Avelino Meneses, a sociedade açoriana pode estar ciente que a Universidade dos Açores “contribuirá cada vez mais para a formação das nossas gentes” e para o avanço do conhecimento científico e tecnológico. Por seu lado, o presidente do Governo Regional destacou o facto de a construção dos dois novos edifícios vir colmatar uma lacuna “que há muito era sentida” por docentes, alunos e funcionários, acrescentando que, com este gesto, o seu executivo colabora com uma obrigação do Governo da República, que tutela o ensino superior.“O Governo reafirma a sua permanente intenção de cooperar, até ao limite das suas competências e capacidades, com a Universidade, contando, também, com uma postura desta activa e criativa para podermos encontrar novos caminhos”, afirmou Carlos César.

(In Diário Insular)

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Universidade dos Açores abre gabinete de apoio ao acesso

O novo serviço entra em funcionamento a partir de Janeiro, do próximo ano.
A Universidade dos Açores vai disponibilizar, a partir de Janeiro de 2009, um Gabinete de Apoio ao Acesso, o qual terá como propósito prestar informações sobre o acesso ao ensino superior a todos os alunos interessados.Os candidatos poderão recorrer a este novo serviço para obterem informações sobre os cursos oferecidos, as provas de ingresso, as notas mínimas, o cálculo da nota de candidatura e o funcionamento da UAÇ. O espaço será dedicado exclusivamente a um atendimento personalizado, que funcionará ao longo de todo o ano, no Piso -1 do edifício da Reitoria, durante as tardes de quarta e quinta-feira, com o horário das 13h30 às 16h30.Além destas valências, o novo gabinete estará preparado para prestar esclarecimentos ao nível do segundo ciclo de estudos – mestrados e pós-graduações – e outros apoios disponíveis nestas áreas. Em causa está um novo serviço criado a pensar nos eventuais novos alunos que escolham a Universidade dos Açores para a sua formação superior, assim como para os actuais estudantes que pretendam um atendimento mais personalizado.

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quarta-feira, dezembro 24, 2008

Votos de Feliz Natal da Tuna Sons do Mar

Esta foto é do hi5 da tuna, pelo que já todos a devem conhecer, no entanto, pensa-se que ilustra bem o desejo de Natal da Tuna Sons do Mar. Um dos membros afirma que "Foi muito fixe o pinheirinho pela Rua da Sé, até pensava que ia ficar com uma tendinite nos braços de estar sempre a tocar!! Mas foi engraçado (agora... porque no dia!!!!!!!) e teria de pensar muito sinceramnete se queria repetir!"
"Tenho pena de não saber fazer montagens senão punha aqui fotos da caloirada colados atrás e até de membros da tuna mais antigos, pois os meus desejos de Feliz Natal estendem-se a toda esta família de tunantes que é a Sons do Mar!

Feliz ano novo para todos"

(In Tuna Sons do Mar)

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CONSERVAÇÃO E RESTAURO - Novo atelier abre portas em Santa Bárbara

Embora em actividade desde 1999, só agora Paulo Brasil decidiu abrir o seu primeiro atelier de conservação e restauro, na freguesia de Santa Bárbara, concelho de Angra do Heroísmo.
Mas as conquistas desse restaurador açoriano não ficam por aqui.
Foi seleccionado para integrar uma equipa de profissionais destacada para trabalhar na conservação e restauro do Arcano Místico de Madre Margarida do Apocalipse, actualmente no coro alto da Igreja da Matriz da Ribeira Grande, em São Miguel.
“Têm surgido muitas encomendas o que me levou a ter que aumentar o meu espaço de trabalho”, resume Paulo Brasil.
Os seus principais clientes contemplam a Diocese de Angra, o Governo Regional e coleccionadores particulares sobretudo de São Miguel. E é exactamente nessa ilha que reside o próximo desafio na carreira do restaurador natural de Velas de São Jorge, mas radicado há muito na Terceira. “Sou o único açoriano da equipa, os restantes são do continente. Passei já algum tempo na Ribeira Grande a fazer levantamento do trabalho que iremos efectuar a partir de 2009”, revela. E acrescenta: “A obra tem muito valor histórico, artístico e cultural, e a autarquia local já propôs à Direcção Regional da Cultura a classificação do Arcano Místico como Tesouro Regional. Curiosamente, segundo ouvi dizer, a pintora Paula Rego considera essa obra muito inspiradora”.
O Arcano Místico, móvel organizado em três divisões verticais, traduz um relato bíblico e de escritos apócrifos, com esculturas em miniatura, em diferentes materiais, representando os Mistérios mais importantes do Antigo e do Novo Testamento.
As solicitações para conservação e restauro em pintura e escultura, esta última a vertente de especialização de Paulo Brasil, surgem praticamente durante todo o ano, havendo peças de arte que levam meses ou anos de trabalho, um processo que classifica “minucioso”. “Por isso quando iniciamos um trabalho sentimos sempre alguma ansiedade. No final é gratificante, uma glória, pois as diferenças são grandes e para melhor”, afirma.
No entanto, apesar de o sentimento de “glória”, frisa que “cada obra é um caso único” e que “a aprendizagem é contínua”. “Aprendemos com todos os trabalhos e para a próxima é preciso fazer ainda melhor. É impensável tratar duas peças de arte do mesmo modo”, defende Paulo Brasil.
Quanto ao preço dos materiais e utensílios de trabalho na área de conservação e restauro, o profissional considera os custos elevados em Portugal se comparados com outros países da Europa. “Compro tudo em Espanha, conseguem ser 50 por cento mais baratos e o tempo de entrega tem a duração máxima de 15 dias”.
A dedicação e o gosto pelo conhecimento são notórios em Paulo Brasil, sendo que o seu currículo indica uma série de participações em seminários, conferências e acções de formação realizadas nos Açores, continente e estrangeiro, entre muitos trabalhos efectuados e actividades desenvolvidas. Destaque para o primeiro lugar atribuído pelo Serviço de Belas Artes da Fundação Calouste Gulbenkian, no âmbito do plano de Apoio para a Recuperação e Valorização do Património Artístico, relativo ao ano de 1998, com o projecto de Conservação de Restauro de nove bustos relicários, pertencentes à Igreja do Colégio de Angra do Heroísmo.
Começou com o curso técnico profissional de Conservação e Restauro de Pintura, nos Açores, entre 1992 e 1994, prosseguiu estudos superiores, bacharelato e licenciatura, em Lisboa, respectivamente entre 1994 e 1998 e 2000 e 2002, entretanto com um estágio de especialização em Escultura, em Bruxelas, nos anos de 1998 e 1999.
Porém, recorda, o primeiro passo foi dado naturalmente durante o ensino secundário, ainda que em criança se interrogava como seriam feitas as imagens dos santos expostas nas igrejas.
“Tomei o gosto a propósito de uma visita de estudo na disciplina de História ao antigo Centro de Restauro em Angra. Mas a verdade é que com quatro e cinco anos de idade ia à igreja com a minha mãe e observava, curioso, as imagens dos santos”, sublinha.
Passados 33 anos, Paulo Brasil, actualmente docente na Universidade dos Açores, Campus de Angra do Heroísmo, a ministrar a disciplina de Levantamento de Patologias e Propostas de Intervenção, integrada no curso de Conservação e Restauro de mobiliário e artefactos, revela de facto saber muito mais que os “segredos” de construção de uma imagem de arte sacra.
No entanto, pretende prosseguir com as suas conquistas pessoais e profissionais. “Gostava de apostar mais na minha formação, talvez fazer mestrado na área. Há sempre algo a aprender”, conclui.

(In Sónia Bettencourt - sonia@auniao.com em A União)

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Boas Festas de Natal 2008

O Campus de Angra do Heroísmo deseja Boas Festas a todos os que passam neste espaço.
Papá Noel,
Tornou-se cruel,
E o Pai Natal,
Outro que tal.
Esqueceram os meninos,
Ranhosos, franzinos,
Mas não a pestinha,
De gente riquinha.

Por obséquio,
Faça um presépio,
Tenha um Natal,
De amor fraternal.

Mantenha os petizes,
Cobertos de amor,
Protegidos, felizes,
Sem eleição de cor.

Nesse seu presépio,
Deite o seu menino
No aurículo ou ventrículo
Do seu coração.
Um Natal a sério,
Também é um hino,
Ou um bom estímulo,
À fraternal comunhão.

Félix Rodrigues

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terça-feira, dezembro 23, 2008

Estatuto dos Açores - Opinião

O André Moz Caldas concorda com o Cavaco Silva na questão estatutária e diz que os meus posts lhe causaram perplexidades. Depois de algumas considerações sobre as objecções levantadas pelo Presidente, o André termina assim: “Parece que o apego à autonomia regional faz esquecer o respeito pela unidade do Estado. Ninguém tem medo dos independentistas regionais, mas lembrem-se ao menos que são portugueses também.”
A unidade da Nação portuguesa não se defende com laivos colonialistas, mas respeitando, em cada momento, as aspirações dos povos que a integram de forma empenhada e livre.
Servir Portugal nos Açores é servir a autonomia do Povo Açoriano, no quadro afectivo da Nação portuguesa e do Estado português. As instituições políticas e administrativas regionais são parte integrante do Estado. Servem os Açores e por isso servem Portugal.
Quem serviu melhor Portugal no contexto de emancipação do Brasil? Os responsáveis políticos que lhes ofereceram um marco institucional igualitário no marco do Reino Unido de Portugal, do Brasil e dos Algarves (1815) ou, pelo contrário, quem o tentou fazer regressar ao estatuto de Colónia, provocando assim a sua independência em 1822?
Acha razoável a Assembleia da República recusar a consagração estatutária da expressão Povo Açoriano, quando é unânime, nos Açores, esse sentimento de identidade e pertença colectiva?
Acha razoável o Presidente da República dissolver a Assembleia Regional sem ouvir directamente os grupos parlamentares regionais? Note que estamos a falar de simples consultas, de carácter não vinculativo.
Na minha perspectiva, as autonomias regionais estão longe de ser esse quadro político avançado que é agora propagandeado na República. Podia dar-lhe centenas de exemplos de áreas em que existe um claro deficit nos mecanismos autonómicos.
Veja o caso da segurança pública, uma área da responsabilidade do Estado que se encontra, actualmente, em nítida decomposição na Região. Podia falar-lhe do estrangulamento financeiro da Universidade dos Açores, da inexistência operacional da Marinha Portuguesa ou mesmo da RTP-A que trabalha com equipamentos tragicamente obsoletos.
A minha convicção é que quase tudo o que é responsabilidade do Estado funciona mal. Não tenho espaço e tempo para repetir indefinidamente os exemplos, deixo-lhe apenas esta pequena amostra.
Seja como for, a minha opinião é que este género de conflitos políticos em nada contribui para a unidade nacional. Pelo contrário, extrema posições e pode abrir a caixa de pandora da discussão sobre a independência política de um Povo que o Estado português se recusa a reconhecer.
O Cavaco Silva é, nesta conjuntura, um político perigoso para estar em Belém, na medida em que a história prova que vive politicamente do conflito institucional entre os órgãos de soberania, tentando reverter, a seu favor, o equilíbrio de poderes que tanto diz querer preservar.
Ou será que a culpa do conflito político-institucional que Portugal viveu, a partir de meados da década de oitenta – entre a Presidência da República e o Governo que o actual Chefe de Estado liderou – pertenceu exclusivamente ao Presidente Mário Soares?
(In Paulo Estêvão -Câmara dos Comuns)

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Sentir as Selvagens

O mais completo trabalho documental alguma vez realizado sobre as ilhas Selvagens é da autoria do técnico de som e fotógrafo terceirense Paulo Henrique Silva, que passou um mês no ponto mais a sul do território português.
As primeiras imagens das ilhas Selvagens que Paulo Henrique Silva reteve na memória são as de uma reportagem televisiva a que assistiu com apenas 10 anos. Desde então, acalentava o sonho de pisar o “lugar mais desconhecido e inóspito de Portugal”. Em Maio e Junho de 2008, volvidos 27 anos, o técnico de som de profissão e apaixonado pela fotografia teve o privilégio de viver um mês no território administrado pelo Parque Natural da Madeira. Concedida a autorização para estadia prolongada pelo executivo madeirense, partiu do porto do Funchal, no Navio Patrulha Cacine da Marinha Portuguesa, rumo ao ponto mais a sul do território português. Depois de cerca 300 quilómetros, percorridos ao longo de 14 horas de viagem, e apenas quatro horas de sono, a visão da Selvagem Grande iluminada pelos primeiros raios de sol do dia 15 de Maio é uma imagem que vai “recordar o resto da vida”. Mas o primeiro destino seria a Selvagem Pequena, que palmilhou durante três horas, registando imagens da fauna e da flora, assim como alguns sons do mar, do vento e das aves. “A Selvagem Pequena parece uma laje no meio do mar. São apenas vinte hectares de terreno que quase dobram com a baixa-mar. Aqui nunca foram introduzidas espécies exóticas de fauna ou de flora. A ilha vive tranquilamente desde a altura em que nasceu, há possivelmente vinte e sete milhões de anos. Não há muitos lugares assim no planeta Terra”, descreve. Daí, partiu para a Selvagem Grande, a onze milhas náuticas, para observar e registar, durante 27 dias, a vida selvagem da ilha. “Há quem lhe chame um rochedo no meio do mar. Também já li algures que a Selvagem Grande vista do mar era desoladora. Mesmo com falésias altas e escarpadas, com vegetação rasteira e sem água, ou seja, sem palmeiras, nem cascatas de água doce e praias de areia branca, acho este lugar extraordinariamente fascinante”.
História desoladora
Até à sua aquisição pelo Estado Português, em 1971, as ilhas Selvagens pertenceram a muitos proprietários. Foram concedidas a guerreiros que se distinguiram nas lutas marítimas, doadas, vendidas e serviram para saldar dívidas de jogo, até que foram parar às mãos de uma família da Madeira, os Rocha Machado. Nessa altura, eram alugadas a grupos de pessoas durante várias semanas para pescar e, sobretudo, para caçar juvenis de Cagarra, em finais de Outubro. A Selvagem Grande foi alvo de várias tentativas de povoamento. Mas, o facto de não chover e de, em consequência, existirem poucas nascentes praticamente secas levou a que essa hipótese fosse posta de parte. Nessa fase, foram introduzidas espécies exóticas de fauna e flora com carácter invasor. As cabras foram eliminadas há muito tempo. No entanto, os coelhos, murganhos e a tabaqueira só foram erradicados há poucos anos num trabalho desenvolvido pelo Parque Natural da Madeira, que correu de forma eficaz e exemplar, hoje reconhecido internacionalmente. Neste momento, a Selvagem Grande desenvolve os seus habitats naturais em paz consigo própria. A Selvagem Pequena só tem vigilância nos meses de Abril a Outubro. Fazer rendições durante o inverno nesta parte do Atlântico, com baixios por todos os lados, não é tarefa fácil. Aliás, a inospitalidade e os muitos baixios destas ilhas foram os principais motivos para que Diogo Gomes, navegador português ao serviço do Infante, em 1438, as chamasse de Selvagens. Na Selvagem Grande, a vigilância é mantida durante todo o ano por dois vigilantes do Parque Natural da Madeira, que se revezam em estadias de três semanas. Há ainda uma residente fixa. Uma cadela com o nome Selvagem, que logo aos primeiros dias de vida foi levada para a ilha para fazer companhia aos vigilantes. É na Baía das Cagarras que se encontram as duas únicas casas da ilha - a estação de vigilância do Parque Natural da Madeira e a casa do médico e ornitólogo Francis Zino. A estação de vigilância tem três quartos com capacidade para nove pessoas, duas casas de banho com água quente, uma cozinha e uma sala, que é também o posto de rádio das Selvagens.
Afinação dos sentidos
A água é de cisterna, captada das chuvas, e a electricidade provém de painéis solares. A água tem de ser racionada, pois, devido às baixas altitudes, as nuvens arrastadas pelos ventos passam sem que haja precipitação. Apenas ocasionalmente, as ilhas são afectadas por tempestades que se formam no Atlântico, acompanhadas de ventos provenientes de Norte ou de Oeste, que provocam chuvas torrenciais e trovoadas durante algumas horas. No entanto, há registos de tempos em que não choveu durante três anos. Todos os dias, os vigilantes fazem três contactos rádio com a Capitania do Porto do Funchal, os chamados “QSO”, transmitindo todos os acontecimentos extraordinários, bem como o estado do tempo e do mar nesta ponta do país. Para além disso, o isolamento é total. “Não há qualquer tipo de comunicação com o exterior, para além das chamadas via rádio que fazia duas vezes por semana para casa e da TV Cabo. Não há telemóveis, nem Internet. É preciso levar água para beber e cozinhar. Tomamos banho com a água das chuvas captada pela cisterna e a louça é lavada com água salgada”, conta Paulo Henrique Silva. A experiência nas Selvagens ensinou-lhe que “não precisamos de muita coisa para viver”. “Quando não temos nada, só a natureza, os sentidos desenvolvem-se e afinam-se de uma forma quase sobrenatural. Todas as coisas sabem melhor - aquilo que se vê, que se ouve e que se prova. Ficamos muito sensíveis a tudo”.
Galápagos do Atlântico
Consideradas as Galápagos do Atlântico, as ilhas Selvagens são um dos mais importantes locais de nidificação das aves marinhas deste oceano. A estadia de Paulo Henrique Silva neste “ponto especial do globo” pretendeu proporcionar, para além de um registo da fauna e flora, a transmissão de “aspectos sensoriais” do local. Esse objectivo foi materializado no projecto “llhas Selvagens 30° 08’ N 15° 54’ W”, que inclui um CD áudio-multimédia - numa co-edição do IAC-Instituo Açoriano de Cultura, da Universidade da Madeira e d’ Os Montanheiros - e uma exposição de fotografia - produzida pela direcção regional de Cultura, no âmbito do Projecto Mediat, e patente na Galeria do IAC, em Angra do Heroísmo, até 15 de Janeiro. A mostra itinerante deverá depois percorrer os museus e ecotecas da Região, assim como os arquipélagos da Madeira e das Canárias. “Pretendo com este trabalho que as pessoas possam também sentir uma série de coisas sobre aquele sítio, ao lerem os textos do meu diário, ao verem as fotografias ou ao ouvirem os sons das ilhas. Não se trata de um levantamento de existências, mas de um registo daquilo que vi, ouvi e senti, durante o período em que lá estive”. Segundo o autor, o projecto ambiciona ser, sobretudo, “um contributo para a promoção e conservação da vida selvagem”. “A biologia, a química, a geologia e a física dos oceanos estão interligados com o bem-estar das ilhas. Por tudo isto, as ilhas Selvagens constituem, por si só, um excelente bioindicador para a vida dos oceanos e para a vida do planeta Terra. Espero que a minha passagem seja um pequeno contributo para isso”. Na sua opinião, “Portugal anda muito distraído em relação a estas coisas”. “Estes territórios não estão tão bem estudados como se pensa. As coisas estão a mudar a nível ambiental e, neste contexto, há lugares em relação aos quais é preciso ter muito cuidado”, alerta.
Nalguns aspectos científicos, Paulo Henrique Silva contou com o apoio de Paulo Borges e Félix Rodrigues do Deprtamento de Ciências Agrárias da Universidade dos Açores, Campus de Angra do Heroísmo.
O currículo
Paulo Henrique Gomes da Silva nasceu na ilha Terceira, em 1971. Iniciou a sua actividade profissional como técnico de som, em 1987, no Rádio Clube de Angra, estando, desde 1988, ao serviço da Antena 1 Açores, nos estúdios de Angra do Heroísmo. Desde 2001, tem vindo a dedicar grande parte do seu tempo à pesquisa e recolha das tradições orais dos Açores, algumas das quais foram utilizadas por grupos musicais nacionais e estrangeiros. Foi responsável pelas gravações do CD “À Viola”, editado em memória de José Luís Lourenço, e pelos trabalhos de digitalização e restauro de som do CD “José da Lata - O Pastor do Verbo”, editado pela direcção regional da Cultura. É autor do duplo CD “Tradições Orais – Corvo, São Jorge e Terceira”, editado pelo IAC. Gravou e ilustrou com som de ambientes naturais dos Açores o CD “Horizontes da Tranquilidade”, da poetisa da Póvoa do Varzim Benedita Stingl. Foi responsável pela criação do Ecomuseu-Núcleo Museológico dos Altares, sendo autor da exposição fotográfica permanente e dos documentários em vídeo sobre aquela freguesia rural da ilha Terceira. Foi convidado a participar, com imagens sobre a flora endémica dos Açores e em parceria com Paulo Barcelos e Victor Hugo Forjaz, no “Atlas Básico dos Açores”, editado pelo Observatório Vulcanológico e Geotérmico dos Açores.É autor do livro de fotografia “O Vulcão de Santa Barbara”, editado pelo IAC e pela Associação Os Montanheiros, bem como da Instalação de som e imagem intitulada “A Madrugada das Cagarras”, que incluiu a publicação de um CD áudio-multimédia, com edição do Museu de Angra do Heroísmo e da Ecoteca da Ilha Terceira. Outro dos seus sonhos seria fazer um registo fotográfico e sonoro sob o ponto de vista natural de todas as ilhas Atlânticas descobertas por portugueses – Açores, Madeira, Desertas, Selvagens, Cabo Verde, São Tomé e Príncipe, Ascensão, Santa Helena, Tristão da Cunha, Trindade e Fernando de Noronha. Um projecto que, no entanto, admite ser, para si, “impossível de realizar”.

(In DI Revista)

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National Geograohic - Ilhas Verdes

Como é que a National Geographic vê os Açores?
O director da edição portuguesa da revista, Gonçalo Pereira, considera que a imagem do arquipélago que “vende” é a de laboratório de projectos pioneiros a nível nacional, e, sobretudo, a de Região em harmonia com o Ambiente. Os leitores não se cansam de nós, garante.
Veio à Terceira dar uma conferência intitulada “Os Açores vistos pela moldura amarela”. Como é que a National Geographic vê o arquipélago?
Eu comecei por preparar essa conferência visitando os arquivos históricos da National Geographic e fiquei intrigado. Desde muito cedo - a revista começa a aparecer em 1888 – os Açores interessam a National Geographic. A primeira reportagem é de 1919. Imagino que o fluxo de emigração tivesse justificado esse interesse e também por ser um ponto no Atlântico de paragem para rotas de barcos e, mais tarde, de hidroaviões. Nos primeiros trabalhos a visão é muito etnográfica. Vem-se cá e fotografa-se as largadas de touros da Terceira, o milho e o chá em São Miguel… Mais tarde começa-se a olhar para os Açores com outros olhos. As peças são menos culturais, muito mais científicas: A primeira grande é sobre os Capelinhos, porque há um pretexto forte. A actividade dos baleeiros começa também a ser tratada. É quando aparece a National Geographic Portugal, em 2001, que começamos a olhar para os Açores de outra maneira. Somos portugueses escrevendo para portugueses, a etnografia perde relevância e procuramos outro tipo de coisas nos Açores. Noventa por cento dos materiais que publicamos sobre os Açores são já de pendor científico. O que nos interessa é a Ciência e o Ambiente, e o que tem sido feito de pioneiro nesta Região. Há cinco, seis áreas às quais temos dedicado especial atenção.
Quais são essas áreas em que considera que os Açores são pioneiros?
A biologia marinha, é de longe um dos ex-líbris. Uma das áreas mais reconhecidas da Universidade dos Açores é o Departamento de Oceanografia e Pescas. Ainda ligada ao mar, uma segunda área à qual temos dedicado especial atenção é a Oceanografia no sentido mais lato, ou seja, fontes hidrotermais, montes submarinos, esse tipo de tema. A terceira área é a vulcanologia/geologia. O Açores são a primeira região do país que tem uma carta de geo-monumentos, do Observatório de Vulcanologia. Isto transmite uma mensagem de que os bens geológicos, embora não tão próximos, justificam atenção. Depois, confesso que temos uma lacuna na área do Património construído e da História. Aí, quem tem feito alguma coisa tem sido o canal National Geographic.
A que se deve essa ausência de tratamento do tema Património/ História?
Estou a falar com uma jornalista e, certamente, vai perceber-me melhor que muitos dos leitores… É difícil encontrar valores noticias, âncoras para trazer outra vez para as notícias esse tema. Os leitores querem saber o que há de novo em termos de Património. Ao apanharmos - e essa é uma das ideias que está em cima da mesa - um número redondo como o dos 25 anos de classificação do centro histórico de Angra, essa é uma solução. Outra serão projectos de recuperação… Mas é difícil arranjar âncoras para ir buscar o que está imóvel há anos e anos. Sei que a maior parte das pessoas, sobretudo as ligadas à área, tem dificuldade em aceitar isso, mas o jornalismo opera com valores diferentes.
Mesmo assim, sentem que existe colaboração das instituições locais no sentido de fazerem chegar informação à vossa revista?
Temos colaborado com várias instituições, quer universitárias, quer ONGs, como é o caso dos Montanheiros. Eu diria que se começámos a publicar um pouco mais de peças sobre Património, também teríamos outro diálogo, outro fluxo de informação com as instituições culturais. Até agora não temos recebido muita informação das instituições locais sobre este tema, mas devo dizer que também não a temos procurado muito. É o velho círculo vicioso… Há áreas com sombra, que estamos a esquecer, a primeira é a do Património, outra será a da exploração e aventura, sobretudo aqui na Terceira. São temas a cobrir no futuro.
Pode-se dizer que os Açores são interessantes?
Os leitores têm uma apetência enorme para esta Região. Não há nenhum tema publicado sobre os Açores em relação ao qual não tenhamos recebido cartas de elogio, não só de pessoas que cá vivem e que se sentem reconhecidas, como de outras, que passaram por cá. Os Açores deixam uma marca muito duradoura.
Porquê essa imagem duradoura?
Porque não há Região no país onde haja tanta oferta de exploração, desde o património histórico, até à biologia e vulcanologia. Talvez vocês aqui não tenham noção de quão especiais são… Era perfeitamente possível, embora exaustivo, fazer uma reportagem por mês sobre uma especificidade dos Açores e chegar ao fim do ano e não ter repetido nenhuma. Há muita coisa aqui que as pessoas gostam de ler.
Qual é a imagem que sente que os leitores têm dos Açores? É a da Região verde?
A questão ambiental é, de longe, a que chama mais atenção. A questão geológica/vulcanológica é para uma minoria. É muito difícil fazer alguém gostar de rochas. O património cultural está no fundo da lista. Ainda haverá alguma etnografia até se chegar à ideia dos Açores como Património.
Isso contraria aquilo que diversos entendidos e personalidades ligadas à política e turismo na Região tem vindo a defender: Que o Património será uma das portas para o turismo…
Até aqui imagino que a aposta no turismo de natureza tenha sido bem sucedida. Provavelmente, haverá alguma aposta a fazer na área do Património, sobretudo quanto a Angra. Mas o que vende é a imagem do arquipélago verde. Surpreenderia muito as pessoas se fizesse uma capa que não estivesse ligada a isso. O que nos transporta para a interrogação sobre se essa imagem corresponde à realidade…
E corresponde?
Criam-se muitos mitos, e depende muito dos óculos com que olhamos para a realidade. Faço um balanço extraordinariamente positivo do mandato que terminou esta secretária regional do Ambiente. Foram feitas duas coisas que o Continente deveria seguir: A nível de classificação e consolidação de áreas protegidas, com a Rede Natura 2000 e o passo mais pujante, que é o das áreas marinhas protegidas. O único exemplo que existe no Continente é polémico e controverso, o da Arrábida. Dizendo isto, falta uma fase tão importante como a primeira, que é a da fiscalização e de garantir que esses bens não são delapidados. Aí há muito trabalho a fazer.
Não se esgota na classificação…
Sim, temos muito a ideia de que o trabalho acaba quando os diplomas são publicados, mas não é assim. Há notícias de abusos nos Açores, como as há do resto do país. É necessário entrar numa segunda fase e fazer um investimento forte em vigilantes. As zonas não podem ser apenas demarcadas, têm de ser fiscalizadas.
“Não faço um balanço positivo deste reitor”
Os Açores têm condições para ser o “laboratório” do país?
Em muitas áreas já o são, com a Oceanografia e Pescas logo à cabeça. Agora, a Universidade dos Açores têm muitos problemas, que conhecem melhor do que eu. Ainda assim, existem duas ou três áreas em que isso já acontece.
Na sua opinião quais são os principais problema da Universidade dos Açores?
Por onde é que eu começo? A perda de alunos é um sintoma enorme. Há várias instituições pelo país fora a perder alunos, fenómeno relacionado com questões demográficas, mas nenhuma com a percentagem com que isso está a acontece na UA. Penso que isto deve fazer tocar a sineta de alarme. E a questão dos pólos é, imagino, muito pouco prática.
Tem-se defendido que os três pólos são uma forma de descentralizar…É claro que sim, obviamente, mas causam problemas de concertação de esforços, de sobrecusto e, muitas vezes, até de duplicação de informação. Os pólos têm também muito pouca autonomia financeira. Esse é o terceiro principal ponto: A questão financeira, que começa, imagino, a reflectir-se na própria produção científica. Uma vez mais o Departamento de Oceanografia e Pescas teve um enorme mérito, sobretudo por se ter conseguido destacar, mas também por se conseguir alhear um pouco do financiamento estatal português e ir buscar financeiro europeu e internacional. Isso tornou este departamento um órgão à parte.
Pode-se dizer que há o Departamento de Oceanografia e Pescas e depois a Universidade dos Açores?
Eu diria que sim. Com todo o respeito pelas geo-ciências ou pela biologia, que têm investigadores com provas dadas.
Como se podiam solucionar esses problemas?
Faz-me alguma confusão que o reitor de uma universidade tão marcada, pelo menos na visão que tenho dela, pelas Ciências da Natureza, não venha dessa área. Acho que isso provoca uma menor percepção para as oportunidades que a investigação em Ciências da Natureza permite. O balanço que faço deste reitor não é particularmente favorável. Não disponho de todos os elementos, e isso é importante que seja frisado, mas acho que há muito pouca sensibilidade para as oportunidades no campo da investigação, nos vários ramos das ciências da natureza.
O que é que a Universidade dos Açores podia ser idealmente? O motor para que os Açores se transformassem no “laboratório” de que falávamos?
Podia estar mais ligada à sociedade civil e ter um relacionamento mais estreito com a comunidade empresarial, dedicando-se a projectos de ciência aplicada mais frequentemente. Há aqui no Departamento de Ciências Agrárias coisas que são muito interessantes. Aí, se calhar, para não ser injusto, são as Ciência Agrárias, no aspecto da ligação com a comunidade empresarial, de longe que dão cartas. São os únicos que parecem integrar essa importância de produzir ciência também em função da sua aplicabilidade. O pólo da Terceira, com exemplos muito evidentes, tem feito essa ponte que outros departamentos não fazem, ou fazem pouco. Embora exista margem para fazer ciência pura, claro... Não estou a sugerir que toda a ciência seja aplicada. Agora, numa universidade que se quer moderna e relativamente recente no contexto português, com umas meras três décadas, é relevante articular-se melhor com a sociedade civil.
O que se pode esperar ver publicado na revista National Geographic, sobre os Açores, num futuro próximo?
Há planos para fazer algo sobre os 25 anos do centro histórico de Angra como Património Mundial e explorar mais a vertente da aventura e actividades de exploração da natureza, no que diz respeito à Terceira. E há os Açores como região científica e ambiental, que estarão sempre presentes.
(In DI Revista)

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